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La fin brutale d'Eugénie DENIAU

Au cours de nos recherches généalogiques, nous tombons souvent sur des évènements que nous pouvons caractériser comme étant "joyeux" : mariage, naissance d'un ou plusieurs enfants. A contrario, nous tombons également sur des évènements chargés de tristesse : décès, disparition de soldats. Mais dans cette catégorie, il peut arriver, parfois, que cette tristesse caractérise un évènement véritablement dramatique à la vue de ce qu'il implique. C'est sur ce genre d'évènement que je suis tombé il y a quelques semaines, et que je vais maintenant entreprendre de vous raconter. Attention : ce billet traitant d'un sujet qui est particulièrement dramatique, et qui peut raisonner négativement chez certaines personnes, il est de mon devoir de vous prévenir avant d'entamer la lecture. La découverte Commençons par le commencement : un jour, alors que je m'ennuyais un peu, j'ai décidé de lancer Geneanet afin de regarder un peu sur quelle branche/ancêtre j'

5 ans de généalogie : petit bilan

     En ce moment (en fait c'était au mois d'avril mais moi et la ponctualité 😅), cela fait désormais 5 années que, lors d'une journée ordinaire, un ado de 14 ans s'est dit que ce serait vraiment sympa de faire de la généalogie, par simple curiosité. 5 ans plus tard, cet ado, désormais jeune adulte, va maintenant dresser un petit bilan de ces années de recherches, à parcourir les registres sur les sites internet des archives départementales. Cet article va donc comporter BEAUCOUP de chiffres, désolé d'avance, mais je vais essayer de le rendre le moins indigeste possible.      Pour dresser ce bilan, je vais d'abord m'intéresser au nombre de fichiers qui se trouvent dans le dossier "Recherche Généalogique" qui se trouve sur mon ordinateur, et qui contient les cinq années de recherches qui se sont écoulées, avec des documents assez variés : actes de naissance/mariage/décès, recensements, photos, documents judiciaires... Bref, ce dossier contient 2643

Ma Sosa n° 2023 : Françoise Pecquet

       En ce début d’année 2023, et comme beaucoup l’ont déjà fait, j’ai décidé de me pencher sur le ou la Sosa n° 2023 de mon arbre. Mais a vant d’aller plus loin, qu’est-ce qu’un Sosa ? Selon Wikipédia, «  Sosa-Stradonitz, souvent écrite numérotation Sosa, est une méthode de numérotation des individus utilisée en généalogie permettant d'identifier par un numéro unique chaque ancêtre dans une généalogie ascendante ».  Dans mon cas, l’ancêtre qui porte le numéro 2023 est une certaine Françoise Pecquet.  Avant de rédiger cet article, je ne savais quasiment rien sur elle, mis à part  l a date de son décès et de son premier mariage. Je savais qu’elle a eu une fille, et qu’au moment de sa mort, elle était dans son troisième mariage.  Enfin, je savais qu’elle était originaire du village de Houssay, dans l’actuel Loir-et-Cher ,  et qu’elle était ensuite partie s’installer à Villavard, toujours dans l’actuel Loir-et-Cher. C’est donc toutes les informations que je possédait avant d’approfo

Un soldat Mort pour la France : Léon Arthur Ricois (1894-1915)

     Nous sommes le 30 septembre au moment où cet article est publié, et je voudrais vous présenter l’histoire du seul soldat de ma famille "Mort pour la France" durant la Première Guerre Mondiale que j’ai pu trouver pour le moment, à savoir Léon Arthur Ricois, mon arrière-arrière-grand-oncle.  Sa jeunesse      Léon est né à Louveciennes (département des Yvelines, qui à l’époque n’existait pas encore et faisait partie du département de la Seine-et-Oise), le 3 août 1894. Il est le fils de Léon Arthur Ricois, journalier âgé de 37 ans, et de Marie Louise Boisard, blanchisseuse âgée de 36 ans. Il est le dernier d’une fratrie de 9 enfants : Victor Louis Cyclamin (1879-1914), Marie Angéline (1881-1884), Louis Armandine (1882-?), Marie Louise (1884-1911), Jules Maurice (1886-1951, mon arrière-arrière-grand-père), Angéline (1887-1888), Albert Louis (1889-1931) et Lucien Georges (1891-1908). Léon réside une bonne partie de sa jeunesse avec ses frères, sœurs et parents à Louveciennes,

La vie mouvementée de Pauline Léontine CHUREAU

 Bonjour à toutes et tous, pour relancer ce petit blog qui était - je dois bien l'avouer 😅 - un peu mort depuis presque 1 an, je voudrais vous parler de la vie mouvementée, voire parfois dramatique, d'une de mes ancêtres, Pauline Léontine Chureau. 1: De son enfance à son mariage Pauline Léontine Chureau est née le 16 octobre 1856 à La Villette, qui correspond aujourd'hui au 19e Arrondissement de Paris. Elle est la fille de Jacques Chureau, qui a effectué successivement les  métiers de  m anœuvrier, forgeron et matelassier, et de Zélie Mélanie Clémence Mellé, journalière de son état. Pauline est la troisième enfant du couple, je ne lui connais pour le moment que deux  sœurs , Mélanie Clémence née le 10 juillet 1845 et Adolphine Mélanie née le 2 août 1849, toutes deux à Gouvieux (Oise). Je ne peux exploiter d'avantage de  données , car son acte de naissance provient de l'état civil reconstitué de Paris, les archives antérieures à 1871 ayant été détruites lors de la C

Un mort bien jeune

 Bonjour/bonsoir chers lecteurs/lectrices, cela fait longtemps que je n'ai pas posté d'article sur ce blog (manque d'inspiration et flemme surtout 😅), mais me revoici aujourd'hui pour vous parler d'un de mes ancêtres, mort jeune au début du XXe siècle. L'ACCIDENT: Nous sommes en 1923, le 27 août 1923 (97 ans pile après les faits, au moment où j'écris cet article), dans la commune de Varaville, dans le Calvados. Là, un électricien, après sa pause, revient sur le lieux de son intervention, une réparation sur une ligne à basse tension. Quelle ne fut pas son étonnement et également son horreur lorsqu'il découvrit là, suspendu aux grimpettes qui le maintenait sur le poteau (outil qui se fixe aux pieds afin de rester accrocher au poteau), son collègue. Après avoir appelé de l'aide, on réussit à descendre le pauvre homme, un quart d'heure après sa découverte. On ne pu jamais le ramener à la vie. L'accident est relaté 2 jours plus tard, dans l'O